« Qui ne risque rien n’a rien. »
Vous avez vraisemblablement déjà entendu ce dicton à un moment donné dans votre vie.
Bien que la plupart d’entre nous soient parfaitement satisfaits de la stabilité et de la sécurité de nos emplois, il y a toujours quelques âmes audacieuses qui sont disposées à défier le status quo et à s’aventurer dans l’inconnu.
Neil Cuggy est issu d’une longue lignée d’entrepreneurs. Ses grands-parents, ses parents et même son frère ont tous fait le grand saut. « L’entrepreneuriat a toujours été dans mon sang », déclare Neil.
Vous croyez peut-être qu’il existe une recette de famille secrète, transmise de génération en génération et qui, d’une manière ou d’une autre, garantit le succès d’un entrepreneur. Ce n’est pas le cas! Apprenez à connaître Neil un peu mieux, et il sera tout à fait évident qu’il n’y a aucun secret; juste la volonté et l’enthousiasme de faire face à un ensemble d’obstacles sans fin – et toujours croissants.
L’extrême volatilité qui accompagne ces défis n’est pas quelque chose à prendre à la légère, prévient Neil:
«L’entrepreneuriat est vraiment une montagne russe d’émotions, alors vous devez vous y préparer. Heureusement, notre équipe a traversé suffisamment de hauts et de bas pour se soutenir mutuellement à travers ces périodes. Nous sommes extrêmement reconnaissants que les Canadiens adorent le Marché Goodfood, mais cela n’a pas été un long fleuve tranquille, surtout au niveau opérationnel. »
Neil explique qu’en tant que kit de repas n ° 1 au pays, il n’y a aucun doute que les Canadiens aiment le Marché Goodfood. La raison principale en est l’une de nos valeurs fondamentales ; mettre le client au coeur de l’entreprise.
« Le bonheur de nos membres est au centre de notre culture. L’équipe Goodfood ira toujours au-delà des attentes de nos membres. Nous sommes les seuls dans l’industrie alimentaire qui y placent autant d’importance. Cette obsession nous permet de concevoir une meilleure expérience de bout en bout pour nos membres; de meilleures recettes, des emballages plus durables, une meilleure interface web, une plus grande satisfaction de nos membres. Tout est dans les détails!
Cela semble assez simple, non? Mais continuellement rendre heureux les gourmets à travers le pays, semaine après semaine, n’est pas une mince affaire. Faire un effort supplémentaire est un jeu d’enfant, mais le faire de manière régulière, cohérente et sans compromis est une autre histoire. Neil fournit un excellent exemple:
« Nous sommes confrontés à des défis quotidiens avec le moment de la réception et de la qualité des produits et parce que nous voulons que nos membres reçoivent les produits les plus frais et de la plus haute qualité. Nous recevons tout «juste à temps». Ce n’est certainement une tâche facile, mais c’est la meilleure façon pour assurer une qualité d’ingrédient irréprochable à nos membres. »
Bien que les efforts, le stress et les risques liés à la création d’une start-up puissent tous être pénibles, nous arrivons à la deuxième partie de notre dicton – et Neil met en lumière certaines des récompenses.
« J’adore diriger le Marché Goodfood, car cela rassemble mes passions pour la nourriture et la technologie. Nous sommes très heureux d’avoir un tel impact sur la façon dont les Canadiens mangent chez eux. Avec près de 1 000 employés et 89 000 membres à travers le pays, nous avons parcouru un long chemin depuis la création de la compagnie, il y a 4 ans dans notre appartement. Chaque jour est différent et le rythme des changements est exaltant. Nous plaisantons souvent en disant qu’un mois passé au Marché Goodfood correspond à une année dans toute autre entreprise. Vous arrivez le lundi et 20 nouvelles personnes sont là, ainsi que des milliers de nouveaux membres. Il est également très étonnant de voir notre équipe grandir et évoluer. Certains de nos employés ont commencé par portionner du riz et ils sont maintenant en charge d’équipes de centaines de personnes ou achètent de grandes quantités de produits à nos agriculteurs. Travailler avec une équipe aussi motivée et passionnée est vraiment gratifiant.
Neil ne considère pas son succès pour acquis et utilise son influence et son leadership pour continuer à travailler sur une vision commune d’un meilleur système alimentaire global, aux côtés des autres co-fondateurs, Jonathan Ferrari et Raffi Krikorian. On pense souvent à Goodfood en tant que prêt-à-cuisiner, reçu une boîte à la fois. Il est aussi important de prendre une vue d’ensemble et d’observer comment l’industrie alimentaire évolue de manière dynamique et comment on peut introduire des techniques innovatrices pour continuer d’alimenter des milliers de Canadiens.
« L’industrie alimentaire gaspille énormément. La plupart des épiceries jettent entre 30% et 50% de leurs denrées périssables et cela n’inclut même pas les invendu à la ferme ou ce qui est jeté dans les cuisines des consommateurs. En concevant des menus saisonniers et en entretenant des relations directes avec les exploitations agricoles du pays, le Marché Goodfood et ses membres peuvent éliminer plus de 90% des déchets de la chaîne alimentaire. Cela nous permet de soutenir les agriculteurs avec une meilleure visibilité sur les cultures, et non de gaspiller des ressources en expédiant des aliments dans tout le pays qui ne seront pas consommés.
Tout le monde n’est pas voué à l’entrepreneuriat, mais nos estomacs sont bien heureux que des gens comme Neil soient prêts à tout mettre en oeuvre pour améliorer nos repas!
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